Mai 1968, Mai 2008
Cette année en l’anniversaire des 40 ans de mai
68, la municipalité de Bogny sur Meuse a mis fin à des décennies de rencontres intersyndicales en mairie, à l’occasion de la fête du travail.
Le monde du travail, l’industrie, deviendraient-ils maintenant les sacrifiés d’une municipalité tournée vers la
vallée verte et son parc régional. Après le centre social, les syndicats locaux seraient-ils condamnés à disparaître.
Erik Pilardeau en parlant de la SCOP « Il ne s’agit pas de mettre du plâtre sur une jambe de bois » (l’ardennais du 9 novembre). Actuellement la SCOP tourne à plein régime.
« Avec Masséna vous allez droit dans le mur » (29 janvier dans l’entreprise). Actuellement ont est dans le mur et Masséna embauche à la SEROMA, alors qu’ENC’OS n’a toujours pas embauché les 10 salariés prévus.
Sans parler des promesses de Pierre Cordier, qui se faisait fort de trouver 50 repreneurs (24 janvier dans l’entreprise) ou des patrons de l’UIMM qui promettait 189 embauches (table ronde du 25 mars).
Mai 1968 « soyons réalistes, exigeons l’impossible ».
Mai 2008 « soyons Sarkosiste, rejetons le possible »