Philippe JARLOT : Coupable avec préméditation.
- Beaucoup savaient qu’à son arrivée dans l’entreprise Philippe Jarlot avait laissé entendre qu’il ne resterait que 5 ans (soit jusqu’en 2008).
- En aparté, l’expert comptable Syndex, nommé par le comité d’entreprise avait informé que Philippe Jarlot préparait sa sortie depuis longtemps.
- Qui n’a pas entendu Philippe Jarlot, raconté qu’il ne possédait rien et qu’il avait tout mis au nom de sa fille (mieux qu’une banque au Luxembourg).
- La société de sa fille à Castre était en préparation bien avant le dépôt de bilan (voir: http://www.lenoir-lcab.fr/article-23119611.html)
- Philippe Jarlot se vantait d’avoir le bras long grâce à ses différentes fonctions (membre de L’UIMM, de la CGPME, conseillé prud'homme, administrateur URSAFF, relation amicale avec différentes personnalités…).
- Même Dominique Marchal Délégué syndical LCAB faisait part de ses craintes à s’en prendre à Philippe JARLOT, qui selon lui avait « le bras long ».
Mais la question brûlante qui n’a pas été approfondie au tribunal : Où est passé l’argent?
Car contrairement aux affirmations entendues, d’après nos renseignements, les bennes de ferraille représentaient environ 1500 euros chacune. Pascal MASSENA ancien actionnaire Lenoir et Mernier parlait même d’un montant de 10 à 15 000 euros perçus certains mois, d’une façon occulte par Philippe JARLOT.
Un patrimoine immobilier important géré en partie par une SCI au nom de sa fille. De l’argent placé sur des prêtes-noms ?
Le tribunal a confirmé nos certitudes sur les activités illégales du PDG Lenoir et Mernier-LCAB, mais n’a pas réussi à mettre en lumière la dissimulation des capitaux obtenus en 5 ans de gestion.
Le réquisitoire du substitut du procureur n’a pas été assez loin dans la peine réclamée au vu du préjudice subi par les salariés.
Si une peine de prison ferme ne peut-être obtenue, devons-nous accepter une indemnisation qui sera inférieure à celle demandée par notre avocat ? C’est la question que nous aurons certainement à nous poser lors du rendu de jugement le lundi 30 mai.